Les „départs volontaires“ ne sont rien d’autre que des expulsions indirectes!
Pour l’arret de toutes les expulsions! Call in english
SOLIDARITÉ MAINTENANT!
MANIFESTATION
20 Avril 2013 14 Heures
FRIBURG (Allemagne) Johanneskirche
Baden-Württemberg expulse – Au cours de l’année 2012 en Allemagne, 763 personnes ont été éxpulsées du departement Baden-Württemberg, en dépit de la promesse du gouvernement rouge-vert de mener une politique plus humaine vis à vis des Sans papiers. L’arret temporaire des expulsions pour les famille ayant des enfants mineurs a pris fin cette année le 20 Mars, poussant des personnes habitant ici depuis longtemps à vivre dans la peur constante de devoir quitter la régoin, un futur incertain en perspective.
Les conditions de vie pour les sans papiers vivant ici sont catastrophales. La liberté de mouvement se trouve particulièrement limitée pour les personnes tolérées par ce qu’on appelle „l’obligation de
residence“ (residenzpflicht). Les batiments où ielles ont l’obligation de résider ne disposent pas de plus de 4,5m² par personne, et il ne leur est bien souvent accordé que des apports en nourriture et non en argent. Celui ou celle qui s’oppose à ces conditions de vie déplorables doit le faire sous la menace de repression et de violences corporelles – comme dans le cas du tour en bus des réfugiéEs en Mars qui a été dans plusieurs villes d’Allemagne la cible d’arrestations et de mattraquages de la part de la po1ice. Les manifestations qui ont actuellement lieu dans plusieurs villes de la région (par exemple Freudenstadt, Heidenheim und Künzelsau) démontrent combien les conditions de vies des sans papiers y sont mauvaises.
Le gouvernement rouge-vert fait monter la pression: les demandes d’asile provenant des Pays des Balcans sont automatiquement rejetées par le ministère de l’immigration régional, attribuant à leur place des autorisations de séjours qui seront utilisées comme moyen de pression. Le conseil régional de Karlsruhe, institution centrale de la machine à expulser du département, fit entre autres paraitre un „document d’information“ (souvent non traduit) où les demandeurEUSES d’asile
devaient cocher s’ielles sont ou non pretEs à quitter le pays de leur plein grés. Malgré la non-obligation de replir ce document, le ministère de l’immigration a fait plusieurs fois courrir la rumeur que le rallongement des autorisations de séjour ne seraient accordées qu’une fois le document signé. C’est de cette manière que de nombreuses familles ont été conduites à ce „départ volontaire“, à coup de harcèlement et de pression psychologique pratiquée consciement par le minisère de
l’immigration. L’alternative à ce „départ volontaire“ n’est autre qu’une explusion ainsi qu’une interdiction de territoire dans l’espace Shengen pendant cinq ans. Dans les fait, elle ne constitue qu’une expulsion indirecte vendue par ses responsables politiques comme une expulsion „plus
humaine“.
L’allemagne, avec son interprétation très décalée du droit d’asil, fait preuve d’injustice par rapport aux régugiées. Qui arrivé en Allemagne n’a de grandes chances d’y trouver protection. À leur arrivée à Dublin-II seront des personnes directement expulsées à l’endroit où elles ont passé les frontières européennes, où la situation actuelle n’interesse absolument pas les autoritées allemandes. Récemment s’est meme le tribunal administratif de Meiningen senti dans l’obligation de stopper une
expulsion vers la Hongrie en raison de la situation là bas, où la haine contre les Roms est ouvertement répendue et où les autorités nationales offrent des prix à celles et/ou ceux qui traitent les romes de „primates“.
Mais tout cela n’amène pas pour autant à un changement dans la politique d’expulsion des autorités allemandes, pas plus ques les conditions de vie inhumaines desquelles des personnes fuient, ces conditions n’étant autre que le produit de l’exploitation économique et de relations de pouvoir
inégales. C’est ainsi que la différence entre les réfugiés « économiques » et « politiques » constitue pour les polticiens allemands un instrument élegant pour n’accorder aucune protection aux sans papiers.
Freiburg se nomme puliquement volontiers „ville ouverte“. Cela ne concerne apparement pas les sans papiers. Plusieurs centaines de personnes, Roms pour la plus part, y vivent dans des batiments délabrés à l’abris de la portée de vue, batiments que la ville préfère rénover à moitié que de
mettre enfin un terme à ce parquage en batiments qui excluent leurs habitantEs. Les autorité freiburgoises du ministère de l’immigration veulemt manifestement se débarasser élegamment des „indésirables réfugiés écomiques“: depuis des années, elle pousse des vies humaines dans des
procédures d’asile sans avenir. Une demande d’asile rejetée légitimise l’acceleration du processus d’expulsion. De plus, une demande d’asile doit etre faite à Karslruhe mais leA demandeurEUSE peut etre placé dans n’importe quelle commune du département. C’est ainsi que la politique locale de Freiburg se débarasse des problème pendant que droit de décision est refusé aux concernés.
Il est clair que le contact direct entre demandeurs d’asile et les personnes possédans des papiers allemands ou un statut de résidence fixe en Allemagne constitue un point capital sur lequel peut se construire la solidarité. On peut compter sur Freiburg beaucoup d’initiatives et de personnes qui ont établi un contact avec les personnes concernées par la politique d’immigration. Mais beaucoup plus de solidaritée est nécessaire si l’on veut bouger quelque chose!
TouTEs dans la rue! Exprimons notre solidarité. Montrons que nous ne
voulons pas et n’acceptons pas pas les expulsions!
Pour une „ville de Freiburg sans expulsions“!
Solidarité avec les sans papiers!